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Barack Obama: «Yes, she can!»- Mich...

Barack Obama: «Yes, she can!»- Mich...
Published Time: 21.08.2024 - 01:13:08 Modified Time: 21.08.2024 - 01:13:08

De manière symbolique, les délégations des 50 États et 7 territoires américains ont en effet rejoué leur vote par appel nominal exprimé à la presque unanimité en faveur de la première femme Afro-Américaine, lors d’un appel des résultats, États par États, qui s’est déroulé entre une mosaïque musicale rappelant la diversité du pays, affirmations des valeurs politiques démocrates par les délégués et cris d’exaltation. Barack Obama, Michelle Obama, Doug Emhoff, Obama


Point d’orgue de cette deuxième soirée de la convention nationale démocrate, les Obama ont imposé une présence qui a rapidement captivé les milliers de délégués rassemblés dans le United Center, mais aussi galvanisé une foule déjà fortement mobilisée et exaltée par la confirmation quelques heures plus tôt du choix de Kamala Harris comme candidate démocrate de la présidentielle de 2024.

De manière symbolique, les délégations des 50 États et 7 territoires américains ont en effet rejoué leur vote par appel nominal exprimé à la presque unanimité en faveur de la première femme Afro-Américaine, lors d’un appel des résultats, États par États, qui s’est déroulé entre une mosaïque musicale rappelant la diversité du pays, affirmations des valeurs politiques démocrates par les délégués et cris d’exaltation.

Le vote officiel, lui, s’était tenu plus tôt au début du mois, par voie électronique, pour éviter tout risque d’entrave juridique qui aurait pu venir de l’Ohio, un État sous contrôle républicain où la date limite pour pouvoir poser sur nom sur le bulletin de vote en vue du scrutin de novembre prochain a été fixé au 7 août.

« Oui, elle le peut », a laissé tomber Barack Obama, faisant référence au slogan de sa campagne de 2008, « yes, we can » (oui, nous le pouvons). Une nouvelle mouture que la foule a rapidement reprise à l’unisson. Et l’Amérique doit désormais se mobiliser pour permettre à Kamala Harris de succéder à Joe Biden pour poursuivre le travail réalisé depuis trois ans et demi, selon lui.

« Nous n’avons pas besoin de quatre années supplémentaires de tempête et de chaos », a-t-il dit en parlant de Donald Trump, « un milliardaire de 78 ans qui n’a pas arrêté de se plaindre de ses problèmes depuis qu’il a emprunté son escalator doré il y a neuf ans ». « C’est un flot constant de plaintes et de griefs qui s’aggravent maintenant qu’il a peur de perdre contre Kamala ». Et d’ajouter : « Nous avons vu ce film — et nous savons tous que les suites sont généralement pires ».

L’engouement pour la candidature de Kamala Harris, exprimé pour une deuxième soirée de suite avec une ferveur s’amplifiant dans l’enceinte du légendaire club de basket-ball des Bulls de Chicago, laisse également sa trace dans les sondages d’opinion. La vice-présidente devance désormais Donald Trump de 2,7 points de pourcentage dans la moyenne des sondages d’opinion de Fivethirtyeight.com, de 1,4 point dans la moyenne de Real Clear et de moins d’un point dans la moyenne de Cook Political Report. Contrairement à Joe Biden au moment où il a quitté la course, elle a désormais de réelles chances de remporter le scrutin dans plusieurs des sept états clés nécessaire pour ouvrir les portes de la Maison-Blanche.

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